Avec l’évolution du monde et le changement des habitudes alimentaires, chaque jour le nombre de personnes souffrant de maladies cardiovasculaires ne cesse d’accroître. Ces maladies sont nombreuses et ont chacune des conséquences non négligeables sur la vie des malades. Pour la plupart, elles réduisent la qualité et la durée de vie. Elles sont pourtant négligées par beaucoup de personnes qui estiment être à l’abri de ce genre de pathologie. Quelles sont les maladies cardiovasculaires les plus répandues ? Quels sont les facteurs de risque de ces maladies ? Que faut-il faire pour être à l’abri ? Quel est leur impact sur le plan économique ?
Quelles sont les principales maladies cardio-vasculaires ?
Les maladies cardiovasculaires sont des pathologies du cœur et des vaisseaux sanguins. Elles sont selon l’Organisation Mondiale de la Santé, la première cause de décès dans le monde. Il s’agit des cardiopathies coronariennes comme le syndrome coronarien aigu, des cardiopathies rhumatismales telles que le rétrécissement mitral, le rétrécissement aortique. Aussi, il existe des maladies cardiaques congénitales, des artériopathies oblitérantes des membres inférieurs, les thromboses veineuses profondes, etc. Le chef de file de toutes ces maladies est l’hypertension artérielle.
Quelles sont les causes d'une maladie cardio-vasculaire ?
Une maladie cardiovasculaire est due à un rassemblement de plusieurs facteurs de risque. Il n’est donc pas question de causes, mais plutôt de facteurs de risque. On les classe en deux groupes : les modifiables et les non modifiables. Les non modifiables sont l’âge supérieur à cinquante ans, le sexe masculin, car les femmes sont protégées jusqu’à la ménopause par leurs œstrogènes et les antécédents familiaux de pathologies cardiovasculaires. Les modifiables sont le tabagisme, les dyslipidémies, le diabète et l’obésité.
Quels sont les signes avant-coureurs d'une maladie cardio-vasculaire ?
Les signes précédant une maladie du cœur ou vasculaire sont nombreux et ne redirigent pas souvent vers un problème cardiaque en particulier. Il s’agit entre autres de l’asthénie, des pertes de connaissance, d’une prise rapide de poids ou d’une anorexie. Aussi, la nausée, les palpitations, la toux, les étourdissements sont des signes avant-coureurs. Un ensemble de signes chez une même personne permet au médecin d’avoir des hypothèses. Il est donc important d’aller voir un médecin lorsque ces premiers symptômes apparaissent.
Comment prévenir les maladies cardiovasculaires ?
Prévenir les maladies cardiovasculaires revient à éviter les facteurs de risque modifiables qui leur sont liés. Il est recommandé de manger sain et équilibré, de pratiquer une activité sportive régulière afin d’éviter le surpoids. Il faut également éviter le tabac, l’alcool et la sédentarité. Éviter de manger trop gras afin d’avoir un taux normal de bon cholestérol. Aussi une alimentation pauvre en sel permet de prévenir l’hypertension artérielle. Pour ce qui est du diabète, en plus d’avoir de bonnes habitudes alimentaires, il est important de suivre un bon traitement et de surveiller la glycémie.
Épidémiologie des maladies cardiovasculaires
Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de décès au monde. Plus de 80 % de ces décès sont enregistrés dans les pays du tiers-monde. En premier lieu, il y a les maladies coronariennes comme l’infarctus du myocarde puis en deuxième les accidents vasculaires cérébraux (AVC). Après la ménopause, les femmes sont autant atteintes que les hommes. Pour les années futures, plusieurs études retiennent que le nombre de décès réduira, mais que les malades continueront toujours d’être nombreux.
Quel est l’impact des maladies cardiovasculaires sur l’économie ?
Les pays pauvres et ceux en voie de développement sont les plus touchés. Les malades n’ont souvent les moyens de s’offrir de bons traitements. Les plus pauvres meurent jeunes du fait du non-respect des recommandations médicales. Pour d’autres, la maladie les appauvrit encore plus, car les médicaments sont chers. En résumé la main-d’œuvre, ceux qui doivent participer au développement du pays partent tôt, et les ménages s’appauvrissent encore plus. Ces maladies entretiennent donc la pauvreté. Dans les pays développés, les traitements, examens et la recherche relative à ces maladies reviennent cher. Une bonne partie des ressources financières y sont destinées.
Qu’est-ce que l’OMS a prévu pour combattre ces maladies ?
Chaque année, l’OMS met en place des actions afin de prévenir la survenue de ces maladies. Les méthodes les plus simples ont consisté à rendre plus chers les produits gras sucrés ou beaucoup salé afin de réduire leur consommation dans les pays pauvres. Une lutte acharnée contre le tabac est aussi menée. Des routes avec des passages piétons bitumés ont été construites afin de stimuler la population à la marche. En effet, la majeure partie de la prévention vise ici à éviter les facteurs de risque. Il s’agit d’une prévention primaire. L’autre partie des ressources est destinée à la recherche. Il est question de trouver un traitement efficace, mais accessible.
Les pathologies cardiovasculaires sont fréquentes dans le monde. L’amélioration des conditions de vie et la consommation de beaucoup de produits industriels ne font qu’empirer les choses. En plus de faire beaucoup de victimes, ces maladies participent à l’appauvrissement des pays pauvres. Chaque année, les organismes internationaux et les États investissent beaucoup d’argent pour éradiquer ce mal qui parasite nos sociétés. Il est prévu pour les années à venir une diminution de la mortalité cardiovasculaire.